Théorie de la régulation, un nouvel état des savoirs
Robert Boyer, Jean-Pierre Chanteau, Agnès Labrousse, Thomas Lamarche, Association Recherche & RégulationBelgium and probability in the nineteenth century: The case of Paul Mansion
Laurent MazliakLes finances locales d'un choc à l'autre : une géographie des crises
Étude Cournot publiée dans Les Cahiers de recherche de la Caisse des DépôtsAuteur : Jean-Philippe Touffut (économiste, Directeur du Centre Cournot)
Cette étude s’inscrit dans le cadre des travaux du Centre Cournot, soutenus par l’Institut pour la Recherche de la Caisse des dépôts. En 2022, l’étude a porté sur l’analyse de l’impact de la crise sanitaire, puis de la guerre en Ukraine, dans les territoires et sur les finances locales. Depuis le printemps 2022 en effet, les collectivités se trouvent plongées dans une crise financière originale, alors qu’elles reconstituaient leurs marges de manœuvre comptables. L’évolution de la Cotisation sur la valeur ajoutée, de la Cotisation foncière des entreprises et de l’Impôt forfaitaire sur les entreprises de réseau, révèle une hétérogénéité croissante des territoires.
- Employability and Public Policy: A Century-long Learning Process and Unfinished Process
- Introduction to Part 1. Towards a General Theory of Employability
in Florent Noël and Géraldine Schmidt (eds) Employability and Industrial MutationsBernard Gazier.
Macroéconomie et Histoire : Du grand écart à une nouvelle alliance
Robert BoyerThe Splendors and Miseries of Martingales: Their History from the Casino to Mathematics
Laurent Mazliak et Glenn Shafer.Une discipline sans réflexivité peut-elle être une science ? Épistémologie de l'économie
Robert Boyer.Mathematical Communities in the Reconstruction After the Great War 1918–1928: Trajectories and Institutions
Laurant Mazliak et Rossana Tazzioli (eds).Le temps retrouvé de l'économie
Jean-Luc Gaffard, Mario Amendola et Francesco Saraceno.Afterword: Conditions for a new social dialogue in Europe
dans Semenza R. and Pichault F. (eds), The Challenges of Self-Employment in Europe. Status, Social Protection and Collective RepresentationBernard Gazier.
Prouver et gouverner : Une analyse politique des statistiques publiques
Alain Desrosières.La crise économique européenne : Perspectives transatlantiques
Contributeurs: Martin Baily, David Calleo, John-Gabriel Goddard, Daniel Hamilton, Hans-Helmut Kotz, Natalie McGarry et Xavier Ragot.Un projet commun du Centre Cournot et du Centre pour les relations
transatlantiques (CTR), Johns Hopkins University – SAIS
Sous la direction de Robert Solow et Daniel Hamilton
Centre Cournot, Paris, France, 2012
Au moment de son introduction, l’euro marquait l’achèvement d’une Europe unifiée. Les questions de
l’hétérogénéité des performances économiques ou des écarts de croissance entre ses fondateurs
étaient reléguées au second plan. Aujourd’hui, la zone euro se trouve au milieu d’une crise qui
menace la construction même de l’Union politique.
La profondeur de la crise a-t-elle été justement appréciée ? Quelle approche les pays de la zone
euro devraient-ils adopter pour en sortir ? Quel impact aura-t-elle sur l’intégration politique et
économique ? Les déboires de l’euro seront-ils le déclencheur de la dissolution de l’Union
européenne ou le catalyseur d’une Union plus intégrée ?
Le Centre pour les relations transatlantiques et le Centre Cournot ont sollicité des auteurs
d’horizon divers : ils offrent des perspectives nuancées à tous ceux qui cherchent à comprendre les
fondements et la perpétuation de la crise économique européenne et les nouveaux contours politiques
que cette crise donnent à l’Union économique.
La fragmentation du travail : États, entreprises et marchés face à la spécialisation des économies
Contributeurs : Bina Agarwal, Martin Baily, Jean-Louis Beffa, Richard Cooper, Jan Fagerberg, Elhanan Helpman, Shelly Lundberg, Valentina Meliciani et Peter Nunnenkamp.Sous la direction de Robert Solow et Jean-Philippe
Touffut
Centre Cournot, Paris, France, 2011
Albin Michel - 2011
Comment les activités économiques sont-elles réparties au sein d’un ménage, dans l’industrie ou les
services, entre les pays du Nord et les pays du Sud? C’est à ces questions que répondent dix des
plus grands spécialistes de la division du travail qui analysent sa dynamique d’un point de vue
technologique, économique et politique.
Qu’elles décident de leur spécialisation ou bénéficient de l’aide au développement, les économies de
la planète subissent le morcellement de leurs activités. La dynamique du partage du travail entre
hommes et femmes, maison et usine, États et institutions internationales pèse de plus en plus sur
l’évolution des échanges et sur la croissance. Si la fragmentation du travail est inéluctable, les
auteurs de cet ouvrage formulent des recommandations pour qu’elle soit moins inégale.
Changement de climat, changement d’économie ?
Contributeurs : Michel Armatte, Jean-Pierre Dupuy, Olivier Godard, Inge Kaul, Thomas Schelling, Robert M. Solow, Nicholas Stern, Thomas Sterner, Martin WeitzmanSous la direction de Jean-Philippe Touffut
Albin Michel - 2010
Comment le changement climatique est-il devenu une question économique ? Pourquoi le discours
économique est-il si influent sur les politiques l’environnement ? Comment peut-il contribuer au
débat scientifique et public Huit spécialistes et praticiens des théories et de la politique de
l’environnement expliquent dans ce livre, comment l’économie a changé la compréhension du changement
climatique et comment l’étude du réchauffement change l’économie.
La version anglaise de cet ouvrage, publiée par Edward Elgar à l’occasion du sommet de Copenhague en
décembre 2009, a contribué à alimenter les débats sur le rôle des économistes dans la perception du
changement climatique et dans la construction des politiques de l’environnement. Elle a rappelé que
la théorie économique ne pouvait seule prétendre à épuiser les questions du climat et encore moins à
dicter les choix en matière d’environnement.
À quoi servent les actionnaires ?
Contributeurs : Jean-Louis Beffa, Margaret Blair, Wendy Carlin, Christophe Clerc, Simon Deakin, Jean-Paul Fitoussi, Donatella Gatti, Gregory Jackson, Xavier Ragot, Antoine Rebérioux, Lorenzo Sacconi and Robert SolowSous la direction de Jean-Philippe Touffut
Albin Michel - 2009
Quel lien peut-on établir entre la forme de propriété des entreprises et la croissance ? Quelle
influence les propriétaires d’une entreprise, les actionnaires, exercent-ils réellement sur sa
gestion ? Faut-il favoriser un actionnariat concentré, dispersé, familial ou étatique pour assurer
la performance macro-économique ? Quelle est la légitimité de ce pouvoir actionnarial ?
Ce livre aborde toutes ces questions d’un point de vue économique, juridique et historique. Douze
des plus grands spécialistes du droit et de la gestion des entreprises expliquent pourquoi le modèle
de contrôle centré sur l’actionnaire a échoué et disent en quoi le succès des entreprises dépend
avant tout du contexte institutionnel dans lequel elles évoluent. La table ronde qui conclut
l’ouvrage met les analyses théoriques de l’entreprise à l’épreuve de la crise.
Les banques centrales sont-elles légitimes ?
Contributeurs : Patrick Artus, Alan Blinder, Willem Buiter, Barry Eichengreen, Benjamin Friedman, Carl-Ludwig Holtfrerich, Gerhard Illing, Otmar Issing, Takatoshi Ito, Stephen Morris, André Orléan, Nouriel Roubini et Robert SolowSous la direction de Jean-Philippe Touffut
Albin Michel - 2008
Le monde compte désormais près de cent quatre-vingts banques centrales, soit dix fois plus qu’au
début du XX siècle. Que cache cette inflation ? Quel est le processus qui a déterminé ce rôle
prépondérant dans l’activité économique ?
Historiens, économistes et banquiers centraux se sont associés dans cet ouvrage, né d’une conférence
organisée par le Centre Cournot. S’attachant à décrire, dans une perspective transatlantique,
l’affirmation progressive des banques centrales, ils établissent un état des lieux de leurs
objectifs et de leur action, en période de croissance comme en période de crise.
Aujourd’hui placées au sommet de l’activité monétaire, les banques centrales semblent avoir gagné
leur indépendance sans pour autant effacer les questions qui se posent sur leurs fondements et leurs
prérogatives. Ce livre y apporte des réponses claires et ouvre de nouvelles pistes de réflexion.
La société du probable : les mathématiques sociales après Augustin Cournot
Contributeurs : Robert J. Aumann, Alain Desrosières, Jean Magnan de Bornier, Thierry Martin, Glenn Shafer, Robert M. Solow and Bernard WalliserSous la direction de Jean-Philippe Touffut
Albin Michel - 2007
« En m’attribuant son prix en sciences économiques, après William Vickrey et John Nash, la Fondation
Nobel récompense Augustin Cournot pour la troisième fois », déclarait Robert Aumann à l’occasion de
la conférence du Centre Cournot en 2005, dont ce livre d’hommage au penseur franc-comtois présente
les actes.
Mathématicien, philosophe, historien des sciences et économiste, Augustin Cournot (1801-1877) rompt
avec ses prédécesseurs : sa démarche inaugure en effet la modélisation du social.
Cournot ne se contente pas d’appliquer les mathématiques aux phénomènes sociaux, il affirme comme un
principe incontournable leur mathématisation. Léon Walras, Stanley Jevons, Alfred Marshall, Gabriel
de Tarde, Vilfredo Pareto et Irving Fisher seront les premiers à s’inscrire, à leur manière, dans la
filiation cournotienne.
La fécondité de la postérité de Cournot ne repose pas seulement sur cette rupture mais aussi sur la
richesse d’une oeuvre qui a irrigué les sciences sociales du XX siècle : théorie des jeux, économie
industrielle, théorie des probabilités et statistique, sociologie et critique historique.
L’avancée des biens publics : politique de l’intérêt général et mondialisation
Contributeurs : Patrick Artus, Avner Ben-Ner, Bernard Gazier, Xavier Greffe, Claude Henry, Philippe Herzog, Inge Kaul, Joseph Stiglitz, Jean-Philippe TouffutSous la direction de Jean-Philippe Touffut
Albin Michel - 2006
Le concept de bien public, apparu il y a une cinquantaine d’années dans la théorie économique, est
progressivement entré dans le domaine politique, au point d’être aujourd’hui une figure du discours
sur la société.
Ce recueil s’attache à présenter les définitions et les classifications de ces biens publics avant
d’en examiner les aspects organisationnels et financiers. Sont ainsi abordés les thèmes de
l’élaboration de la science, de la brevetabilité, des monopoles publics, des échecs de marché ou de
la stabilité financière.
La question de la construction et de la préservation des biens publics est analysée sous l’angle
institutionnel, dans le cadre européen et à l’échelle mondiale. Toutes ces contributions font appel
aux recherches sur le secteur marchand ou non marchand, au niveau local ou planétaire : elles
révèlent à quel point la construction d’une politique internationale est indispensable.
Fondements d’une analyse institutionnelle comparée
Masahiko Aoki Albin Michel - 2006
La tradition économique a longtemps privilégié l’analyse du fonctionnement du marché, considéré
comme l’institution centrale de l’économie. Depuis une vingtaine d’années, les économistes
s’intéressent à l’étude d’autres institutions, ouvrant ainsi la voie à une meilleure compréhension
de phénomènes aussi divers que la construction de l’Union européenne, les crises financières en Asie
ou encore l’émergence du commerce électronique mondial.
Dans cet ouvrage de référence, Masahiko Aoki, professeur d’économie à l’université Stanford et à
l’université de Kyoto, fait appel à la théorie des jeux pour développer un cadre conceptuel et
analytique qui éclaire ces institutions.
Comment naissent-elles et évoluent-elles ? Par quel phénomène varient-elles d’un pays à l’autre ?
Pourquoi leur développement ou leur stabilisation sont-ils liés à des facteurs tels que le progrès
technique, l’intégration dans un marché mondialisé ou les changements démographiques ?
Dérives du capitalisme financier
Michel Aglietta et Antoine Rebérioux Albin Michel - 2004
Les scandales entourant la gestion de grandes sociétés cotées depuis l’année 2000 ne sont pas les
accidents de parcours d’un capitalisme dominé par la finance de marché. Ils sont au contraire la
manifestation la plus évidente des contradictions qui sont au coeur d’un régime de croissance
financiarisé.
Fondement du capitalisme financier, le postulat selon lequel l’entreprise doit être dirigée dans le
seul intérêt de ses actionnaires est précisément son talon d’Achille. La liquidité des marchés
financiers et le développement de l’épargne contractuelle gérée dans un souci de performance
purement financière rendent illusoire le contrôle des entreprises par les actionnaires.
L’instabilité chronique de la finance aggrave les carences de ce contrôle.
Elle ouvre des opportunités à l’enrichissement personnel des dirigeants, les détournant de leur
responsabilité à l’égard du collectif de l’entreprise. L’entreprise doit être dirigée comme une
institution, ou s’élabore une finalité commune à l’ensemble de ses parties prenantes et non comme un
objet de droits de propriété.
Cette avancée démocratique devrait également se traduire dans la gestion de l’épargne collective, de
manière à réduire l’instabilité macro-financière. C’est à cette double condition qu’il est possible
de remettre le capitalisme contemporain dans la voie du progrès social.
La croissance, début du siècle : de l’octet au gène
Robert Boyer Albin Michel - 2002
Les technologies de l’information et de communi cat ion vont- el les alimenter une croissance forte,
régulière et non inflationniste ? La modernité de l’organisation des jeunes pousses précipite-t-elle
le déclin des grandes firmes ? Est-il inctable que le fossé numérique aggrave les inégalités au sein
de chaque pays et plus encore entre eux ?
L’ouvrage conteste l’optimisme qui prévalait à ce propos dans les années 90. L’éclatement de la
bulle Internet montre que le cycle n’a pas disparu, la faillite de la plupart des jeunes pouses
témoigne de la fragilité de la nouvelle économie, les succès des petites économies ouvertes montrent
que l’inégalité n’est pas une fatalité liée à un déterminisme technologique.
En définitive, la disparition de la distinction entre « nouvelle » et « ancienne » économiemarque
une approche plus équilibrée des régimes de croissance émergents, façonnés par nombre d’autres
évolutions.
Institutions et innovation : de la recherche aux systèmes sociaux d’innovation
Contributeurs : Philippe Aghion, Bruno Amable, Masahiko Aoki, Geneviève Berger, Timothy Bresnahan, Paul A. David, Giovanni Dosi, Robert Gordon, Dominique Guellec, Jacques Mairesse, Franco Malerba, Dirk Pilat, Denis Ranque, AnnaLee Saxenian, Roger-Gérard Schwartzenberg, Robert SolowSous la direction de Jean-Philippe Touffut
Albin Michel - 2002
À partir de la comparaison des diverses formes de l’innovation, ce livre propose de plonger au coeur
du changement technique contemporain. dans les années 90, la signification des innovations en cours
a été brouillée par l’affirmation d’une prétendue « nouvelle économie »
Ce livre présente des regards croisés qui éclairent la complexité des mécanismes de la croissance
économique. Dans les laboratoires de recherche, les secteurs industriels ou les systèmes nationaux
d’innovation, les différents aspects de l’innovation économique sont ici présentés en même temps que
leurs determinants historiques et sociaux.
Institutions et croissance : les chances d’un modèle économique européen
Contributeurs : Michel Aglietta, Robert Boyer, Olivier Favereau, Jean-Philippe Fitoussi, Robert Gordon, Dominique Guellec, David Marsden, Colin Mayer, Jean Peyrelevade, Günther Schmid, Luc Soete, Robert M. Solow, Wolfgang Streeck, Jean-Philippe Touffut, Michel VolleSous la direction de Jean-Philippe Touffut
Albin Michel - 2001
À l’initiative du Centre Saint-Gobain pour la recherche en économie, les plus grands spécialistes
font le point sur trois déterminants de la croissance : La mise en oeuvre du progrès technique,
l’organisation de l’entreprise et l’organisation du travail.
Un nouveau régime de croissance peut-il être conçu en fonction des réalités propres à l’Europe ?
Thème par thème, six contributions dressent le constat de la spécificité européenne et proposent une
double lecture de son évolution. D’autres spécialistes commentent ces analyses.
La comparaison des caractéristiques américaines et européennes montre que l’on peut redéfinir un
modèle européen de croissance soutenue, favorable à l’emploi et à l’efficacité économique.